"Les alcools les plus fréquemment consommés par les adolescents sont les alcools forts (whisky, vodka – entre 70 et 80 % de ceux qui déclarent avoir bu dans le mois précédent en ont consommé), suivis par la bière (environ 70 %), le champagne (moins de 60 %) puis le vin (plus de 50 %). Les jeunes qui déclarent boire de l’alcool le font majoritairement le week-end (90 %), avec des amis (90 %), chez eux ou chez des amis (65 %).
La proportion de ceux qui déclarent consommer des boissons alcoolisées dans un bar/restaurant ou en discothèque a nettement baissé au cours du temps (entre 2005 et 2017, respectivement de 36 à 29 %, et de 32 à 19 %)."
Quand un jeune boit, c'est le plus fréquemment un alcool "fort": que pourrions-nous proposer pour les protéger des inévitables accidents et dégâts occasionnés par ces comportements car les gardes-fous actuels sont inexistants ou inconsistants? Il y a là une formidable occasion pour exercer la responsabilité sociale en santé des citoyens, des politiques et des alcooliers. Yes, we can!
Airagnes, G., Lakhdar, C. B., Daeppen, J. B., Gallopel-Morvan, K., Girandola, F., Mezger-Lallemand, V., ... & Saurel-Cubizolles, M. J. (2021). Réduction des dommages associés à la consommation d'alcool (Doctoral dissertation, Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM)).